Mode d'emploi
A l'intention des utilisateurs
1. Prendre son temps. Le sujet semble vaste et difficile à aborder en une seule fois. Il est important de pouvoir revenir sur les événements, de manière sereine et posée, ce qui aide à sortir de l’urgence causée par des circonstances où il a été difficile d’en garder la maîtrise.
2. Une clé. Avant tout, il serait utile de garder à l'esprit, que ces dessins et les pensées qu'ils véhiculent, sont porteurs d'une clé ouvrant sur des sujets dont les enfants sauront évoquer les résonances personnelles. Ainsi, un enfant blessé par une injustice verra dans le dessin correspondant, un écho à sa propre expérience et pourra ou non, s'en servir pour vous en parler.
3. Une mesure. Il est également utile de se souvenir que l'enfant n'a pas besoin de longues explications. Il lui suffit parfois de se savoir entendu, compris, reconnu dans les événements vécus, pour trouver une réponse à ses angoisses, à ses peurs, à ses soucis. Si le dommage devait être plus significatif, des possibilités d'aide peuvent être trouvées auprès des spécialistes. Des adresses peuvent être obtenues sur simple demande.
4. Une communication. Une lecture trop rapide serait fastidieuse et ne permettrait pas de rentrer dans un dialogue constructif. Il serait même très important de noter ses réactions, ses remarques. Cela pourrait aider votre enfant à poursuivre ce travail à un autre moment.
5. Un objectif. Le but premier n'est pas tant de lui donner un permis de "victime" que de l'aider en le reconnaissant comme tel, à sortir de ce sentiment de solitude, grandi et plus confiant dans sa capacité de dépassement.
6. Une facilité. Pour permettre aux non lecteurs de visiter le site à leur guise, le texte de certains sujets a été enregistré.
7. Une clarification. Ce site n'est pas un lieu de débat ni de polémique. Il fait le choix de rester centré sur la compréhension biblique du sujet. Le site se définit d'ailleurs comme un outil pédagogique au service des ENFANTS et des familles, pouvant être utilisé par des thérapeutes et des spécialistes de l‘enfance.
8. A tenir compte. Le matériel a été conçu pour une utilisation dans l’état. Si une modification de son contenu était souhaitée, l’auteur doit être avisé et se dégage de toute responsabilité en cas d’interprétation et d’utilisation en dehors du contexte voulu.
9. Sans limite d’âge. Beaucoup d’adultes traînent des souffrances de deuil inachevé, faute d’avoir pu réaliser une démarche leur permettant d’extérioriser leur ressenti pour un ultime geste de dépassement dans l’amour. Pas surprenant donc de voir à côté d’un dessin d’enfant, celui d’un adulte qui aurait à cœur de déposer sur le site l’hommage à celui ou celle dont il n’a pas pu se détacher, avec la pensée d’un hommage définitif.
Bonne route dans ce travail si délicat de soutient à l'enfant mais également si gratifiant.
Jeu, Lecture, Ecriture : Les trois piliers de l’enfance.
La mort est une notion difficile à évoquer. Elle peut être lointaine, pour certains, ou trop présente pour d’autres. Refoulée ou bien domptée, la mort révolte, blesse, rappelle sans arrêt la condition fragile de l’Homme sur une Terre souvent malmenée par des cataclysmes de toute sorte.
Par le JEU , l’enfant interroge, confronte, canalise, exprime ou encore démystifie ce qui lui fait si peur. Il établit ses certitudes qui feront de lui plus tard un as des calculs mathématiques. Par le jeu l’enfant est capable d’extraire des lois et de se créer des outils de pensée qui le rendront autonome pour la vie.
La LECTURE lui ouvre une fenêtre sur la réalité des autres, sur son environnement, et met en distance ses propres craintes, l’aide à traverser les étapes de ses propres états d’âme.
L’ECRITURE enfin, lui permet de mettre en dessin ou en mots les contours d’une réalité qu’il faut apprivoiser, apprendre à dépasser pour ne pas se laisser dépasser par elle.
On croit que parce qu’il est petit, l’enfant ne comprend pas grand-chose.
C’est tout le contraire qui est vrai.
Le jeu et ses règles, la lecture et ses déchiffrages, l’écriture et ses codages… quelle complication !
Tous ces aspects de la perception du réel seront torpillés par les événements de deuil, lui empêchant parfois l’entrée en matière pour les apprentissages.
Accompagner l’enfant dans ces périodes douloureuses et de la bonne manière, lui permettra de rebondir pour continuer de grandir dans la perspective de la VIE ABONDANTE.
«La mort ne sera plus», annonce la Bible. C’est une affirmation d’espérance qui permet à chaque individu de trouver du sens pour un avenir qui ne saurait tarder.
Jeu, Lecture, Ecriture : Les trois piliers de l’enfance.
Jeu, Lecture, Ecriture : Les trois piliers de l’enfance.
La mort est une notion difficile à évoquer. Elle peut être lointaine, pour certains, ou trop présente pour d’autres. Refoulée ou bien domptée, la mort révolte, blesse, rappelle sans arrêt la condition fragile de l’Homme sur une Terre souvent malmenée par des cataclysmes de toute sorte.
Par le JEU, l’enfant interroge, confronte, canalise, exprime ou encore démystifie ce qui lui fait si peur. Il établit ses certitudes qui feront de lui plus tard un as des calculs mathématiques. Par le jeu l’enfant est capable d’extraire des lois et de se créer des outils de pensée qui le rendront autonome pour la vie.
La LECTURE lui ouvre une fenêtre sur la réalité des autres, sur son environnement, et met en distance ses propres craintes, l’aide à traverser les étapes de ses propres états d’âme.
L’ECRITURE enfin, lui permet de mettre en dessin ou en mots les contours d’une réalité qu’il faut apprivoiser, apprendre à dépasser pour ne pas se laisser dépasser par elle.
On croit que parce qu’il est petit, l’enfant ne comprend pas grand-chose.
C’est tout le contraire qui est vrai.
Le jeu et ses règles, la lecture et ses déchiffrages, l’écriture et ses codages… quelle complication !
Tous ces aspects de la perception du réel seront torpillés par les événements de deuil, lui empêchant parfois l’entrée en matière pour les apprentissages.
Accompagner l’enfant dans ces périodes douloureuses et de la bonne manière, lui permettra de rebondir pour continuer de grandir dans la perspective de la VIE ABONDANTE.
« La mort ne sera plus », annonce la Bible. C’est une affirmation d’espérance qui permet à chaque individu de trouver du sens pour un avenir qui ne saurait tarder.
Présentation
Pourquoi ?
Parce que j'ai eu l'occasion de rencontrer dans le cadre de mon travail, des enfants « en panne » à cause de la perte d'un être cher, sans en avoir eu l'occasion de dépasser l'événement. Certains avaient des signes extérieurs qui parlaient d'eux-mêmes :
• Mal aux yeux avec envie de pleurer et des maux de ventre associés
• Envie d'en parler
• Souvenir douloureux ou incompréhension autour du sujet de la mort
• Croyances confuses et menaçantes autour des questions concernant le défunt
• Incapacité à rentrer dans les apprentissages à cause de la résurgence des souvenirs pénibles et traumatisants liés aux événements d'urgence quelquefois marqués par des téléphones et des déplacements nocturnes.
• La liste pourrait se continuer.
Avec beaucoup de pudeur, de manière précise ou confuse, ils ont su dire les sentiments de peine, de peur, de souffrance, de colère, de frustration, face aux événements.
Il faut ajouter que la douleur d'un deuil est parfois si vive que le déni ou l'esquive du sujet, ou tout autre comportement non frontal, sont des moyens de survie pour la ou les personnes touchées par l'épreuve. Il en découle pour l'enfant un sentiment de non accès à la sphère affective des parents, provoquant également des perceptions équivoques et des dommages durables.
Pour qui ?
Pour tous ceux qui le désirent. Pour offrir un outil de communication pour les familles autour de la question avec un regard axé sur la Bible, qui traite du sujet de la mort d’une façon universelle. Car il ne s’agit pas de persuader qui que ce soit mais de découvrir les réponses qu’elle propose.
Le deuil des parents provoque sans le vouloir une situation particulière de souffrance avec son lot inévitable de comportements inhabituels, qui « coupent » l’enfant de ce rapport sécuritaire avec les parents à des degrés divers, et le « relient » tout autant à des comportements différents, soit de surprotection pour certains, soit de non disponibilité pour d’autres, des mises à l’écart, ou d’exposition à des regards venus d’ailleurs.
Le deuil des enfants est une source de sentiments et d’émotions diffuses parfois, mais qui peuvent être de nature à les rendre indisponibles pour toute autre sollicitation. Que ce soit la perte d’un animal de compagnie, d’un être cher ou non, et même d’un objet (peluche, poupée, etc.).
Quelques phrases pour dire ces besoins :
• Je n’ai plus goût à l’école… je n’ai pas envie de jouer… j’ai du chagrin.
• J’ai envie de causer mais c’est difficile de trouver à qui le dire.
• Je l’ai dit à Maman mais elle me dit que ça passera…
• Papa n’aime pas parler de ça…
• Je n’ai même pas pu lui dire au revoir.
• On m’a dit qu’il ne souffre plus… mais on l’a brûlé, et puis on l’a mis dans une petite boîte avec ses os : je ne sais pas ce que cela veut dire mais cela fait peur !
• Je fais des cauchemars.
• On m’a dit que Papa me regarde depuis le ciel… il voit tout ce que je fais !
• Est-ce que mon chat est au ciel ?
Le défi
Aborder un mystère. Loin de moi l’intention de vouloir l’expliquer. Mais si au travers d’une simple approche on peut pacifier le souvenir, c’est déjà une bonne chose.
Si en plus, on peut susciter un dialogue, alors c’est un pas vers la bonne direction.
L’intérêt du choix de la Bible, c’est qu’elle parle de la mort avec la perspective de la vie. On peut voir en transversale, le propos de Dieu au sujet de ceux qui meurent : c’est une source intarissable de consolation. Elle permet justement le dépassement de la douleur, par la guérison des émotions, le détachement nécessaire à la poursuite de la vie personnelle et familiale confiante.
Comme un "couteau Suisse", avec ses multiples composants, cet outil n’a d’autre objectif que celui de contribuer à l’apaisement de la douleur provoquée par le deuil chez les enfants. Il n’a pas la prétention de répondre à tous les besoins mais il propose des "aides à la vie" aux habiles d’en tirer le meilleur profit.
Le concept
Présenter des images aux enfants avec un petit texte à lire avec les parents ou quelqu’un de la famille. Faire ainsi un petit voyage pour mettre des mots sur des émotions et des ressentis qu’ils pourront identifier comme étant les leurs.
Apporter par des versets extraits de la Bible, des paroles encourageantes qui peuvent calmer et aider à guérir les plaies. Permettre aux enfants de s’exprimer s’ils le souhaitent, par le dessin, par la parole ou par toute autre façon qui convienne. Discerner le besoin d’aide extérieure professionnelle s’il le faut !
Par qui :
Par Sara Leresche, Master d’enseignante spécialisée avec une longue carrière auprès des enfants et des adolescents, ainsi qu’une formation concernant les enfants sourds et malentendants, ainsi que sur les pathologies des apprentissages, les interventions en cas de catastrophe et le deuil des enfants.
Par Christine et François Raymond, responsables de la partie technique et de la présentation du site, des enregistrements et de la partie musicale en tant qu’auteurs et compositeurs du groupe ASLANE. www.aslane.ch
Par Nicholas Ashdown, de "Nash design", responsable de la deuxième mouture du site, technique et design. www.nashdesign.ch
La 3e version du site est réalisé par Jonathan Marchal. www.marchalconsulting.ch
Les illustrations ont été tirées pour la plupart du site www.fotosearch.com , libres de droits.
Origine
En partie développé ci-dessus, suite au dernier contact avec une petite fille qui m’a ouvert son cœur à ce sujet,
LE CIEL.CH
s’est imposé à moi comme une évidence. Retiré pour un temps, il revient en ligne sous le nom de
www.loscielos.ch
Après cet entretien, invitée à faire un dessin pour honorer la mémoire de son Papi, elle a dessiné un magnifique papillon. Merveilleuse compréhension de la problématique : la métamorphose.
Bien qu’il s’agisse d’un mystère, pour celui qui désire plonger ses regards autour de soi, dans la nature créée, il ne tardera pas à saisir ces choses cachées, sans paroles, mais avec conviction.
"Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face ; aujourd’hui je connais en partie mais alors je connaitrai comme j’ai été connu."1 Corinthiens 13 : 8